[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Olivier Bodelet est professeur de français et de théâtre. Membre de la troupe de théâtre amateur ...
« Histoire d'ici et d'ailleurs », il est aussi auteur, metteur en scène et acteur pour la pièce « A que Bobo ».
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La Voix du Nord : Comment s'est construite la pièce « A que Bobo ? » Olivier Bodelet : « Elle a été écrite à quatre mains avec Benjamin Harbonnier qui est un spécialiste de Johnny Hallyday. Ben a écrit toutes les scènes où on cite les paroles des chansons du chanteur. J'ai eu l'idée d'écrire une pièce non pas sur Johnny Hallyday mais sur ses fans. Leur univers me fascine. Ils parlent de Johnny comme d'un dieu. Ils sont capables de pleurer pour lui. Une fois, j'ai vu une émission à la télé : une fan de Johnny avait déposé un chapeau devant la maison du chanteur et on avait vu la belle-mère de Johnny porter ce chapeau. Cette fille était heureuse, elle disait que c'était le plus beau jour de sa vie. Être fan de Johnny, c'est comme d'entrer dans les ordres. Et c'est cette image que j'ai voulu représenter dans ma pièce. »
Comment avez-vous distribué les rôles ?« La troupe existe depuis six ans, c'est donc la sixième pièce que je mets en scène et je connais mes comédiens. Cette année j'ai voulu mettre Noël en valeur car il le mérite, c'est donc lui qui joue le rôle principal de Johnny. Son rêve était de jouer le Bourgeois Gentilhomme. J'ai repris la structure narrative de la pièce et l'ai complètement transformée. Pour les autres rôles, j'ai créé les personnages en fonction des différents âges des comédiens et de leur volonté d'avoir beaucoup de texte ou pas. »
Comment faites-vous pour jongler entre vos rôles d'auteur, metteur en scène et comédien ?« Ces trois rôles ne sont pas si différents. Quand j'écris la pièce, j'ai déjà la mise en scène en tête, je sais pour qui j'écris. J'écris la majorité des pièces que l'on joue. Tout d'abord parce que les pièces d'auteurs comme les classiques sont pour un public particulier. Le public qui vient nous voir n'a pas l'habitude du théâtre et peut avoir des préjugés sur les pièces poussiéreuses. Ensuite on n'a ni le budget pour moderniser les classiques, ni pour payer des droits d'auteurs. » •