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 Le passé ne meurt pas

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MessageSujet: Le passé ne meurt pas   Le passé ne meurt pas Icon_minitimeLun 8 Nov - 14:10

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Synopsis
Larita s'éprend d'un artiste qui se tue. Quelque temps plus tard, elle part sur la côte d’Azur et s’inscrit sous un faux nom dans un hôtel. C’est là qu’elle fait la connaissance de John. Celui-ci tombe amoureux d’elle et lui propose le mariage. Larita hésite, propose de raconter son passé, mais celui-ci ne veut rien savoir. Il épouse Larita. Mais, la famille de John n'apprécie guère le mariage et sa mère découvre le passé de sa bru et contraint le jeune couple au divorce.
Larita est accusée d’adultère. Au cours de son procès en divorce, pour sa défense, elle évoque l’alcoolisme et la violence de son mari. Mais rien n’y fait. Son époux l’accuse d’adultère avec le peintre qui faisait d’elle le portrait. Il en veut pour preuve le suicide de celui-ci. Lui aurait-il légué sa fortune s’ils n'avaient eu des relations coupables ? Larita est condamnée.

Secrets de tournage
Dès le générique l’objet du film est donné : ce sera l’appareil photographie et au-delà, la réalité.
Une question traverse tout ce film : ce qui est donné à voir de la vie de Larita correspond-il à la réalité de sa vie ? Cette interrogation restera sans réponse, mais pas sans conséquences.
Au cours de son procès en divorce pour adultère, qui occupe la première partie, la justice ne voit de la jeune femme qu’une image déformée, une image qui passe par l’optique d’un monocle, celui du juge, celui de la morale dominante. Et ce premier quart du film se conclut sur l’image des photographes fixant sur leurs pellicules et pour l’éternité, probablement, Larita au sortir du tribunal. Larita n’existe pas, seule son image est réelle. D’ailleurs de quoi l’accuse-t-on ? D’adultère avec un peintre, un peintre qui dressait son portrait, qui, en dernière analyse, ne voulait que posséder son image… Espérant fuir son destin, Larita s’inscrit dans un hôtel de la côte d’Azur sous un faux nom. Ceci sera-t-il suffisant pour lui permettre d’échapper à son image et finalement à ce qu’elle est ? L’appareil photo qui envahit l’écran, en se superposant à la liste des clients de l’hôtel, nous fournit un élément de réponse. La suite du film semble infirmer cette hypothèse. Et Larita rencontre l’amour. Mais ce serait faire peu de cas de la malédiction médiatique qui pèse sur la jeune femme, ce serait faire peu de cas du nécessaire retour au réel. Car tel est le sens du retour de Larita et de John en Angleterre : la fin du rêve, sorte de parenthèse heureuse, loin de l’image, du réel. Et ce retour au réel s’accompagne de faux semblants et d’artifices. Tel paraît être le sens de la longue scène où Larita se maquille devant un miroir. Filmé de dos, nous ne voyant d’elle que son image, celle qu’elle tente de construire avant d’affronter la famille de John et plus particulièrement sa mère, qu’elle sait hostile.
Cette partie du film avait débuté avec l’image d’un appareil photo, elle se termine sur les photos que les journalistes avaient prises de Larita au sortir de son procès. Est-ce dû aux nécessités du cinéma muet ou à la volonté du cinéaste, toujours est-il qu’une fois démasquée Larita n’est pas sommée de se justifier, mais d’expliquer l’image que renvoient d’elle les journaux. Vient enfin la dernière partie du film et le nouveau divorce de Larita. Le tout sous l’œil gourmand des objectifs.
Hitchcock utilise une ‘’nouvelle’’ technique lors de la scène du procès, mais dans ce cas elle répond à une toute autre nécessité, à un besoin qui ne traverse plus le cinéma. Un seul impératif guide le réalisateur: faire l’économie maximale d’intertitres. Dans ces conditions comment filmer un procès et donc de longs témoignages ? Et c’est là qu’interviennent les flash-back. Des fondus enchaînés ou des travellings servent de transition entre ce qui semble être le présent et le passé mais qui n’est finalement qu’un seul et même instant, celui du procès. Car ce que nous montre ces retours en arrière ce ne sont pas les images du passé de Larita mais la mise en images de ses paroles. On pourrait donc dire que le flash-back qu’utilise Hitchcock est un flash-back de dialogue.
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