[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]" Le sujet de
The Ring ressemble fort à celui de ces comédies sportives dont furent très friands les spectateurs de l'époque. Il a toutes les apparences du triangle classique et banal (...) Hitchcock n'a jamais craint la banalité des trames.
The Ring, comme la plupart de ses grandes réussites, a beaucoup d'apparences contre lui : il n'offre à première vue d'autres raisons que la virtuosité de sa technique, extraordinaire pour l'époque et qui marque un progrès considérable sur celle des films précédents. L'ellipse est utilisée avec une grande maîtrise, mais cela était alors assez courant. Ce qui ne l'était pas, c'était le sens du mouvement d'appareil et son intégration dans le montage, c'est de penser la scène en termes dramatiques et dynamiques dans son ensemble, et non comme une succession de plans plastiques : c'est en somme de concevoir le cinéma d'une façon diamétralement opposée à celle de E.A. Dupont dans
Variétés. De ce point de vue, selon le mot d'André Bazin, c'est à Renoir que
The Ring fait penser."